La chasse, c’est une passion, la chasse, c’est aussi une mission !
ÉLECTIONS D’AVRIL : IMPORTANT
Chers électeurs,
Vous recevez actuellement le matériel de vote.
Il semble qu’une poignée de Présidents de société de chasse veulent (encore) voter à votre place.
Vous n’avez besoin d’aucune assistance pour voter, la notice étant suffisamment claire pour que votre suffrage s’exprime en toute indépendance.
Il vous suffit de mettre le bulletin de vote dans l’enveloppe T fournie, de la signer au dos et de la renvoyer gratuitement.
Le vote est totalement anonyme, individuel et libre
.Adhérents chasseurs, veuillez voter en conscience pour l’avenir de la chasse.
La chasse, c’est une passion. La chasse, c’est aussi une mission, individuelle et collective, au service de la vie naturelle, de son équilibre et de sa préservation dans le cadre d’une démarche confiante et bienveillante, conduite avec tous ceux qui partagent cette préoccupation essentielle pour l’avenir.
La chasse, notre chasse, est aujourd’hui menacée.
Notre chasse, c’est un exercice sportif autant que culturel et convivial où se conjuguent traditions et exigences de ce temps.
Notre chasse, c’est la pratique d’un prélèvement maîtrisé par des chasseurs volontaires, loin de la caricature médiatique que certains veulent instruire, au nom d’une autoproclamée éthique du vivant contre une chasse qu’il faut méthodiquement stigmatiser et traquer… pour mieux l’éteindre…
Notre chasse, celle de demain, sera celle qui rassemble, qui protège, qui pense son avenir pour elle-même et pour les générations futures, en véhiculant ses valeurs : la culture, la transmission, le partage, la protection et la régénération des écosystèmes.
À l’inverse de certains excès du passé, c’est un futur apaisé qu’il nous appartient au contraire de coconstruire.
Car il ne s’agit pas seulement de l’avenir voire de la survie de la chasse que certains s’emploient à rayer de nos traditions et de nos quotidiens ruraux. C’est la nature, tout entière et sauvage, qu’il convient aujourd’hui de préserver – cette vie naturelle menacée par tant de périls de ce temps mais dont certains se complaisent à désigner les chasseurs comme d’horribles agresseurs…
Telle est notre responsabilité. Actuelle, individuelle et collective.
Ce qui se joue en effet à travers l’élection de ce mois d’avril 2023, c’est le choix d’une chasse porteuse des valeurs fondatrices de notre société. Le choix que nous ferons en conscience, chacun d’entre nous parmi les 15 500 chasseurs de notre Fédération des Bouches-du-Rhône, résonnera bien au-delà des limites de notre seul département. Il en fera une élection exemplaire.
Il s’agit d’assurer que nos pratiques sont pleinement démocratiques et que notre gestion peut être exercée par des chasseurs, acteurs d’un service public responsable.
Il s’agit également de convaincre que, sans rien renier de notre histoire et de notre culture, nous sommes ouverts aux autres. Ouverts à tous ceux, agriculteurs et universitaires, organismes publics et parapublics ou responsables d’associations de protection de l’environnement, qui veulent bien réfléchir et travailler ensemble autour de solutions à envisager puis mettre en œuvre, au-delà parfois de certains intérêts économiques majeurs. Nous devons être, dans les Bouches-du-Rhône, une Fédération partenaire.
Qu’il s’agisse de la gestion de l’eau, des évolutions énergétiques ou d’une exploitation raisonnée des sols et de leurs ressources, la multitude des enjeux auxquels est confrontée notre biodiversité dans toute sa richesse et sa complexité exige que nous soyons actifs pour rechercher une réponse collective à toute question où notre vécu historique et notre expérience seront précieux…
Voilà l’enjeu de l’élection qui se profile à notre proche horizon et pour laquelle notre vote, personnel et enfin libre, est plus que nécessaire. Indispensable…
UNE FÉDÉRATION PARTENAIRE
La Fédération des Bouches-du-Rhône, huitième de France par le nombre de permis délivrés, s’est enfin débarrassée des dysfonctionnements majeurs du passé et d’une gestion verrouillée, douteuse au point d’être placée sous l’autorité de deux administrateurs judiciaires successifs et défaillante jusqu’à en être dénoncée par la Cour des comptes.
Le temps des tensions entre conseil d’administration, membres du bureau, salariés et groupes de chasseurs, celui des pressions et d’une déstabilisation constantes exercées par quelques présidents de sociétés de chasse, doivent être définitivement révolus. Comme sont clos aussi celui des condamnations pénales ou des procès prud’homaux, celui de la disparition ou de vol d’armes, celui d’achat inconsidéré de lapins espagnols ou d’une indemnisation si sélective des dégâts causés par le grand gibier qu’elle en détournait nombre d’agriculteurs, celui d’un défraiement discutable des bénévoles chargés de la formation ou d’une ambiance de travail si tourmentée que 50 % des collaborateurs se trouvaient parfois en congé de maladie, ou encore celui de conseils d’administration tenus irrégulièrement…
Le temps de la sagesse, de la responsabilité et de la rigueur gestionnaire est là.
Remise en ordre et assainie, enrichie par le renfort de techniciens porteurs de nouvelles compétences, notre Fédération a enclenché désormais la marche en avant. Elle s’impose comme un acteur crédible et écouté par des partenaires dont elle a retrouvé la confiance.
Car telle est bien sa double mission : assurer le service public que lui a confié l’État pour la formation des chasseurs, la gestion des milieux et le dédommagement des dégâts du gibier ; s’affirmer comme une autorité reconnue pour la préservation des équilibres naturels et un acteur central des enjeux environnementaux de notre département.
Ainsi ses techniciens récoltent et traitent les données pour enrichir encore et toujours la connaissance de notre faune, de notre flore et de leur évolution. Pour mieux répondre, par des réponses aux appels à projet, aux besoins d’institutions ou d’entreprises désireuses d’appréhender le vivant et de défendre des écosystèmes bousculés tantôt par des enjeux économiques, tantôt par nos modes de vie, tantôt par les incendies, la raréfaction de l’eau, le réchauffement et autres évolutions climatiques.
C’est tout le sens d’un plan d’actions pluriannuel, précis dans ses objectifs et exigeant dans ses indicateurs de réussite, que la Fédération a élaboré dans le cadre du nouveau Schéma de gestion cynégétique soumis à la validation de la préfecture et qu’il est indispensable de faire vivre au cours des prochaines années.
UN SCHÉMA DE GESTION CYNÉGÉTIQUE VISIONNAIRE
En anticipant mieux le futur grâce aux travaux, aux recherches et aux compétences de nos techniciens, nous contribuerons à donner toute sa dimension visionnaire à un Schéma cynégétique digne des enjeux de ce temps – à l’inverse de son prédécesseur, succinct et sans effet faute, en outre, d’être réellement appliqué.
Il s’agit ainsi de dresser un inventaire des actions à mener pour protéger, préserver et régénérer des espaces chassables dans un environnement naturel sain et apaisé. Des milieux confrontés aujourd’hui à des défis multiples, de la baisse conséquente des exploitations agricole à l’augmentation constante de la forêt, en passant par la régression des zones humides du fait d’une pression forte de l’urbanisation et de l’industrialisation.
Symétriquement, il s’agit de lister les actions à conduire dans la gestion des espèces, d’établir des méthodes destinées à favoriser le maintien et le retour d’un petit gibier sauvage – lapins de garenne et perdrix rouges notamment. Si le recours à des lâchers de repeuplement peut ainsi s’avérer nécessaire, il convient de s’assurer tout à la fois de la qualité du site et de celle des animaux – âge, origine, équilibre local proie-prédateur...
À cet égard, une attention particulière est à porter sur les aménagements permettant aux lapins, faisans et autres perdrix de s’acclimater dans les meilleures conditions. C’est-à-dire de cantonner temporairement des individus dans des parcs ou volières afin de réduire leur stress, les protéger des prédateurs et créer un noyau de reproduction en vue de l'ouverture des enclos.
La préservation d’un équilibre agro-sylvo-cynégétique constitue l’un des enjeux majeurs d’un Schéma de gestion réussi. D’où la nécessité, pour les chasseurs, de contribuer à l’amélioration des habitats afin de les protéger aussi bien des espèces invasives que de la pression humaine, générée par le tourisme, l’urbanisme, l’industrie ou l’agriculture.
Il s’agit, dans le même esprit, de rétablir une indemnisation juste des agriculteurs face aux dégâts causés par le grand gibier. Une mission confiée aux fédérations de chasse depuis que l’État a supprimé, voici 55 ans, le droit d’affût dont disposaient ces derniers sur les terrains qu’ils exploitaient.
Le Schéma de gestion cynégétique a ainsi codifié deux actions pour y parvenir : établir une fiche et un guide pratique qui permettront aux agriculteurs d’en comprendre les procédures ; renforcer les interventions et raccourcir les délais…
Autant dire l’importance de nos comportements individuels et de notre prise de conscience collective. La nécessité de respecter les valeurs et les principes éthiques de la chasse pour en restaurer, au regard de notre société tout entière, la légitimité et l’utilité.
Respect des animaux, de l’humain et de l’environnement, établissement d’une charte éthique et renforcement des actions éco-responsables de chacun, mise en place de filières de recyclage des déchets de la chasse, installation de bacs de récupération des cartouches de nos fusils au sein des locaux de la Fédération, mise en place d’un dispositif de signalement des conflits d’usage : telle est la « feuille de route » que fixe le Schéma de gestion cynégétique à des chasseurs volontaires et une fédération partenaire.
L’enjeu est également de mettre le sujet de la sécurité toujours plus en avant. La formation et la prévention sont 2 axes à poursuivre et à amplifier pour faire de notre Fédération une fédération exemplaire.
DES CHASSEURS VOLONTAIRES
Il nous appartient ainsi d’assurer la veille et le suivi de l’état sanitaire de la faune sauvage, d’en détecter les maladies, d’analyser certains phénomènes démographiques anormaux et d’alerter les autorités en cas de nécessité. Une mission d’intérêt général mais une obligation règlementaire, aussi, pour tout détenteur d’un droit de chasse tenu de réaliser ou de faire réaliser les mesures de prévention, de surveillance et de lutte contre les dangers sanitaire de première et seconde catégories…
Premiers écologistes de France et ambassadeurs d’une culture à défendre, il nous revient, à nous chasseurs, de vivre notre passion en adoptant des attitudes et des démarches qui enrichiront un Schéma de gestion cynégétique visionnaire et garantiront sa réussite. D’agir tels des chasseurs volontaires, conscients et responsables face aux diktats d’une « écologie des villes » au sein d’une société de l’immédiateté, mondialisée et inquiète du dérèglement de la nature.
UNE ÉLECTION EXEMPLAIRE
Dans cette perspective, les élections du mois d’avril 2023 nous offrent une chance historique de nous rassembler pour ne pas laisser à d’autres la liberté de décider seuls l’avenir de notre histoire mais de nous inscrire, au contraire, dans un destin commun.
Historique, car toutes les conditions sont enfin réunies pour que chacun puisse s’exprimer à travers un vote clair et personnel, par correspondance dans un scrutin à un seul tour – et non plus un vote par timbres votes qui laissait jusqu’alors à quelques présidents de chasse, auxquels elles étaient malencontreusement accordées, le choix de quasiment se coopter dans l’entre-soi. Ce mode d’élection a malheureusement abouti au constat d’une gouvernance défaillante, défaillance soulignée tant par la justice française que par la Cour des comptes.
Historique, car chacun va ainsi pouvoir sélectionner en conscience celle des listes (de 15 candidats chacune) la mieux à même de porter nos ambitions et nos devoirs. Trois étapes sont prévues, qui garantissent la transparence d’un scrutin incontestable : réception des votes par correspondance jusqu’au 20 avril ; dépouillement le mercredi 26 en présence d’un huissier et d’un administrateur judiciaire ; annonce des résultats le vendredi 28 avril…
Historique car cette élection exemplaire restaurera durablement l’image et le crédit de notre Fédération, tant aux yeux de l’univers cynégétique français que de nos partenaires ou des chasseurs, convaincus d’y revenir après s’en être éloignés au rythme de plusieurs centaines chaque année.
Tous pourront y trouver la démonstration concrète que les efforts engagés ces derniers mois, ont porté leurs fruits et nous permettront de nous libérer de leur service. Et que l’avenir de la chasse, notre chasse, sera assuré dans un environnement naturel où pourront paisiblement cohabiter l’ensemble de ses utilisateurs (ou bénéficiaires).
ZOOM SUR LE DÉROULEMENT DU VOTE PAR CORRESPONDANCE
- Déroulement du vote par correspondance
À partir du 10 avril, chaque adhérent recevra dans sa boite aux lettres l’ensemble des éléments d'information (comptes, listes, professions de fol des candidats…) et le matériel nécessaire aux votes.
Ces éléments permettront à chacun de se prononcer sur :
- Les résolutions traditionnelles en matière d'approbation des comptes, du budget, du rapport de gestion…,
- Les résolutions spécifiques concernant la reconstitution du Conseil d'Administration étant précisé qu'il s'agira, conformément à la loi, d'un scrutin de liste.
Le scrutin de liste signifie que l'adhérent vote pour l'ensemble des candidats d’une liste et que c'est l'ensemble des personnes figurant sur cette liste qui composera les membres du Conseil d'Administration
Le vote en lui-même sera ouvert quelques jours avant L’Assemblée Générale. Vous pourrez adresser vos bulletins de vote à partir du 10 avril 2023. Vous aurez jusqu’au 22 avril 2023, cachet de La Poste faisant foi, pour retourner votre vote. Étant précisé que les enveloppes préaffranchies feront partie du matériel de vote avec l'indication de l'adresse postale du prestataire.
Si vous n’avez pas reçu le matériel de vote, vous avez jusqu’à lundi 17 avril 12h pour le signaler à la Fédération des Chasseurs des Bouches-du-Rhône.
- Les procurations
Pour les adhérents qui seront indisponibles au cours de cette période, les procurations ont pu se faire jusqu’au 10 mars 2023 au siège de la Fédération, et jusqu’au 11 mars 2023 dans les permanences délocalisées.
Le mandataire désigné recevra alors l'information selon laquelle un pouvoir lui a été confié.
- Présentation des candidats au Conseil d'Administration
Lors de l’Assemblée Générale, un candidat représentant une liste sera invité à s’exprimer au cours d'une dizaine de minutes et, s’il le souhaite, son intervention vidéo sera publiée dans votre espace adhérent.
- Dépouillement et résultats des votes
Les opérations de dépouillement seront réalisées le 26 avril 2023 sous le contrôle d'un huissier et en présence de deux représentants des candidats, en région parisienne, dans les locaux du prestataire spécialisé dans le vote par correspondance. Les résultats seront annoncés le vendredi 28 avril.
- Inscription à l'Assemblée Générale
Pour ceux qui souhaitent assister à l’Assemblée Générale du 15 avril 2023 à Arles, il leur appartiendra de confirmer leur présence physique auprès des services de la Fédération au plus tard le 25 mars 2023.
PROTOCOLE ÉLECTORAL ADRESSÉ AUX RESPONSABLES DE LISTES
FAQ SPÉCIALE ÉLECTIONS
Consultez la foire aux questions spéciale « élections » afin de préparer sereinement ce temps fort de la vie de notre Fédération.